La franchise est très proche de la création puisque chaque franchiseur dispose de sa propre identité juridique en tant que société ou entreprise individuelle, sauf qu’il est intégré dans un réseau.
Ainsi il bénéficie des conseils, de l’assistance commerciale et technique, des supports et des formations propres au réseau de franchisés.
En contrepartie, le franchisé paye un droit d’entrée ainsi qu’une redevance mensuelle et quelquefois une contribution financière lui est demandée afin de financer la publicité faite par le franchiseur.
Le grand avantage de la franchise réside dans le fait qu’il rompt l’isolement : les autres franchisés peuvent être de bon conseil et le franchiseur qui anime le réseau est présent pour le soutenir.
Dans le cas de la reprise d’entreprise, il n’y a pas de structure à créer, elle existe depuis longtemps et l’activité de la société est déjà bien assise. Il n’y a plus qu’à prendre la place du dirigeant moyennant le prix demandé par celui-ci.
Or, bien souvent, on se trouve confronté à deux conceptions différentes : le chef d’entreprise qui a travaillé toute sa vie pour l’activité de sa société et qui estime la valeur du bien au-delà de la réalité et le repreneur qui, après consultation auprès d’experts (comptables, financiers, consultants…), estime la valeur du bien inférieure. Toute la réussite d’une telle opération réside dans une bonne négociation.
Enfin et surtout, reprendre une entreprise n’est pas aussi simple qu’il y parait, même si celle-ci affiche un dynamisme et un résultat remarquable car il y a un critère très important souvent négligé par les repreneurs : l’aspect humain. Le changement de dirigeant peut déstabiliser voire disloquer totalement une équipe qui était pourtant jusque là très performante.
En conclusion, il est souvent plus intéressant d’intégrer un bon réseau de franchise que de se lancer dans l’acquisition d’une entreprise surévaluée avec en plus un facteur humain incertain.